L’atelier de Benoit Petit posait un problème bien actuel : qu’est-ce que la citoyenneté numérique et comment l’enseigner à nos élèves ? Mais surtout, il tentait d’y apporter des réponses concrètes. Et la conférence ne peut pas être davantage dans l’ère du temps : diffusion en direct sur Périscope, sur Youtube, participation sur Twitter, etc.
C’est par un exercice de définition de la citoyenneté numérique que l’atelier a commencé. Tous les participants étaient invités à participer à un bloc-notes collectif pour enrichir la définition. Pour les participants, la citoyenneté numérique est un phénomène bien réel : elle engendre de nouvelles responsabilités, pose le problème de la persistance des données personnelles et apporte plusieurs avantages en permettant à tous de s’exprimer par différents médias.
Bien qu’elle soit étroitement reliée au cours d’éthique et culture religieuse, la citoyenneté numérique peut être enseignée dans toutes les matières. Comment ? En la vivant en classe, tout simplement. Les problèmes posés par la citoyenneté numérique sont engendrés par ses caractéristiques : tout le monde peut s’exprimer, aucun cadre légistlatif n’a véritablement autorité, chacun est, en somme, totalement libre. Il faut expliciter aux élèves la responsabilité que toute cette liberté entraîne et les exercer à l’assumer en classe. Cet atelier a bien fait réfléchir les participants, et c’est maintenant à chacun de poursuivre la réflexion dans son école.
Dans les paragraphes suivants, vous lirez les impressions et les commentaires de nos «Journaliste/Chroniqueurs» sur leur participation et leur expérience au Colloque AQUOPS 2016.