Stéphane Côté


Depuis ses débuts dans l’enseignement primaire, il n’a pas arrêté de proposer à ses élèves différents projets. À mesure qu’il évoluait dans ses créations d’intégration des matières, il a amené ses jeunes à partager sa passion pour l’informatique.

De l’enregistrement de « radio-romans » à du montage vidéo, animation 3d et 2d, des exposés oraux multimédias aux pages Web et même la création de jeux, ses jeunes ressortent de sa classe de 6ième en ayant appris à mieux utiliser cet outil qu’est l’Informatique et la technologie des TIC.

Construisant ses projets durant l’année comme les briques d’un solage, lorsque les jeunes arrivent dans son projet Cinéma Extrême (avec effets spéciaux + blue screen + retouche image par image), ils utilisent jusqu’à 12 programmes différents pour produire.

Travaillant de manière économe, il initie ses jeunes à l’utilisation des programmes gratuits et libres de droit, visant ainsi à éviter le piratage informatique. À ce sujet, suite à ses nombreuses recherches et installations parfois difficiles de ces programmes, il a mis en ligne, à même sa page, plus de 40 programmes qui permettent aux jeunes et autres enseignants, d’utiliser le bon programme pour leurs besoins.

De plus, il a créé une page où on peut trouver le résumé de 12 projets parmi les 32 qu’il a créés depuis son arrivée au primaire. En plus, il a créé des sous pages qui expliquent le fonctionnement des programmes, ce qui rend accessible, ses projets aux autres pédagogues qu’il rencontre.

En plus des 4 articles qu’il a écrits et qui ont paru dans Vie Pédagogique, certains de ses projets ont été couverts dans d’autres médias. Les journaux locaux, trois articles dans La Presse et deux dans Le devoir, en plus d’un passage à la radio et à l’émission Salut bonjour.

Il tente d’entrer en contact avec d’autres enseignants pour partager les découvertes qu’il a faites au sujet de l’intégration de l’Informatique dans ses projets.

Il a gagné un certificat d’honneur pour l’excellence en enseignement, prix remis par le premier Ministre du Canada en 2003 et il a été finaliste pour l’excellence en enseignement de l’histoire, prix décerné par la Gouverneur Générale du Canada en 2005 pour son projet de Ciné-Légende.

Il a déjà des reconnaissances pour son excellence en enseignement, alors je souhaite qu’il puisse recevoir votre reconnaissance pour l’originalité qu’il fait preuve pour intégrer les TIC à ses différents projets.

Je terminerais avec cette petite anecdote. Un élève qui était en difficulté académique et qui avait travaillé très fort pour s’en sortir, a dit lors de la soirée Gala Super Bolides, en fin juin, qu’il aurait probablement dû moins travailler, il aurait ainsi pu passer une autre année avec M. Stéphane. Des élèves reviennent à chaque année le visiter, assister au Super gala et même y travailler en tant que bénévoles. Ceci prouve bien son appréciation.

Cécile Bourgault, enseignante

Des élèves reviennent à chaque année le visiter, assister au Super gala et même y travailler en tant que bénévoles. Ceci prouve bien son appréciation.

Claude Granger


Que ferions-nous sans Claude Granger à la tête de la logistique de notre colloque annuel? Depuis 5 ans, c’est Claude qui recrute ses bénévoles, qui élabore la liste de tout ce qui sera nécessaire en équipement pour chacun des ateliers, qui s’assure que nous aurons le matériel nécessaire, qui contacte plusieurs Commissions scolaires afin d’emprunter le matériel en question, qui motive les troupes pendant le colloque, vérifie, emballe et rapatrie le matériel en compagnie de son comparse, Mario, dans les différentes CS. Et j’en passe…

Avant même de prendre sa retraite comme enseignant en juillet 1997, Claude se dévouait déjà depuis plusieurs années comme bénévole à différentes tâches pour notre colloque. Claude est un homme organisé et qui sait où il s’en va. Il sait s’entourer des personnes qu’il lui faut pour accomplir le travail dont il a la responsabilité.

Dans sa Commission scolaire, Claude s’est démarqué durant une dizaine d’années comme président du club informatique des Chênes (CIDC). À des Chênes, les membres du personnel enseignant, de soutien les cadres pouvaient participer à des ateliers mensuels leur permettant d’être au courant des dernières nouveautés, d’assister à des démonstrations et de suivre des ateliers de perfectionnement sur différents logiciels. C’est là que Claude s’est fait la main à la logistique et à l’organisation !

Les membres du Conseil d’administration tiennent à lui manifester leur reconnaissance en lui décernant un prix CHAPO.

Merci Claude pour ton dévouement constant !

Claude est un homme organisé et qui sait où il s’en va.

Jean-Claude Camus


Jean-Claude Camus, directeur et instituteur retraité de l’école élémentaire André Moncond’huy, Villers-Cotterêts en France, à un certificat Honorifique en APO.

En décembre 2000, alors qu’il était en fin de carrière, Jean-Claude Camus a lancé une bouteille à la mer par la voie du réseau « Edu-projets », son intention était de motiver et de faire découvrir le Québec aux élèves de sa classe.

C’est grâce à son implication si plus de 300 enfants français et québécois ont goûtés au plaisir du clavardage et de la vidéoconférence.

S’appropriant les outils de télécollaboration, les élèves construisent des projets, débattent leurs idées, comparent leurs goûts, découvrent et partagent leur culture respective. Par le fait même, ils améliorent la qualité de leur français écrit et oral. Depuis six ans, des élèves de Villers-Cotterêts et de Montréal se rencontrent sur une base hebdomadaire.

Visionnaire, Jean-Claude Camus a participé au développement pédagogique du clavardage. Il a co-rédigé le guide « Clavarder sans s’égarer » et rend disponible sur le site de son école une banque d’activités pédagogiques de clavardage. Passionné de pédagoTIC, Jean-Claude est toujours prêt à « virer mer et monde » afin de faciliter l’utilisation des technologies au sein de son école, soucieux qu’elles soient au service de la pédagogie active.

Depuis sa France lointaine, Jean-Claude Camus a co-animé à plusieurs reprises des ateliers aux colloques de l’AQUOPS, et celui de la société GRICS en 2004. De plus, il a organisé une vidéoconférence avec Jocelyne Blouin, météorologue, en mai 2005. Prochainement, des élèves de Villers-Cotterêts participeront avec nos élèves à un débat sur les changements climatiques, par le biais d’une vidéoconférence animée par l’astrophysicien Hubert Reeves.

Pour son support moral et pédagogique ainsi que pour sa disponibilité, son entêtement, son action bénévole, ses conseils, son dévouement et son désir d’amener les élèves mais aussi les collègues, à aller plus loin, à découvrir d’autres horizons, Jean-Claude Camus mérite grandement de se voir décerner ce PRIX CHAPO.

Passionné de pédagoTIC, Jean-Claude est toujours prêt à « virer mer et monde » afin de faciliter l’utilisation des technologies au sein de son école, soucieux qu’elles soient au service de la pédagogie active.

Gilles Jobin


Gilles G. Jobin, que dire à propos de ce pédagogue qui ne soit pas futile ? Car Gilles n’apprécie pas la futilité et les discours vides. Alors soyons concis et débutons avec son implication, non non… sa dévotion pour la philosophie du logiciel libre. Gilles n’est pas du genre à se laisser aller à de grands discours sur le libre, mais plutôt du genre à agir. Il est un des principaux programmeurs du Cyberfolio (un portfolio numérique utilisé par plusieurs éducateurs), du Bulletin informatisé, du CyberPif ?, etc. Des applications qu’il offre librement sous la licence GPL. Du côté de la documentation, il participe au site communautaire LinuxEdu ?-Québec.org avec quelques-uns de ses « ti-amis » et blogue régulièrement sur ses Jobineries.

Sa vision de l’intégration des TIC mérite d’être partagée et encouragée. Pour Gilles, les TIC ne sont pas qu’ustensiles, elles changent la façon d’apprendre, de créer, de penser même. C’est dans cette optique qu’il a cette année, en tant qu’animateur au Service local du RÉCIT de la Commission scolaire au Coeur-des-Vallées, en Outaouais, mis en place des blogues pour des groupes d’élèves. Blogues qui permettent, entre autres aux élèves de développer leur compétence à communiquer, leur estime de soi, leur vision du monde, leur esprit critique, etc. Gilles, au nom de ces élèves à qui tu as permis d’explorer cette technologie, nous te remercions.

En tant que pédagogue Gilles met beaucoup d’efforts pour les élèves et les enseignants. On peut évidemment en dire autant et même beaucoup plus pour sa famille. Gilles est du genre à offrir en cadeau un nom de domaine et un site web à ses proches, support compris. Un cadeau qui illustre bien son amour profond pour le foullis organisé qu’est le web. Gilles ne veut pas de ces sites qui réorganisent, ou plutôt qui tente de réorganiser le web avec des listes de sites présélectionnés. Centraliser les ressources est une autre abberration pour notre ami. Pour lui être en mesure d’exploiter un moteur de recherche efficacement est une compétence que tout le monde devrait développer.

Malgré cet amour pour le web, Gilles n’aime pas dupliquer ce qui existe déjà. C’est pourquoi il a mis en ligne il y a quelques années un site de citations « Au fil de mes lectures » (http://www.gilles-jobin.org/) et qu’il protège ses citations avec rigueur. En date du 8 avril, plus de 15800 citations et 500 auteurs composaient sa base de données. Et si vous vous demandez si M. Jobin a tous lu ces livres, sa réponse ne peut qu’être que oui. Gilles lit tout le temps sur divers sujets. Un livropathe, une encyclopédie sur pattes ou un homme d’une culture exceptionnelle, peut importe le qualificatif qu’on lui donne. Gilles est notre ami et nous en sommes fier.

Sa vision de l’intégration des TIC mérite d’être partagée et encouragée.

Mario Morin


Grand homme, issu d’une famille modeste (il me raconta un jour, entre Montréal et Québec, lors d’un voyage pour l’AQUOPS, que lorsqu’il était enfant (et oui, Mario fut enfant), ils devaient aller puiser l’eau et la transporter dans des tonneaux pour les animaux de la ferme (et ce, même en hiver), Mario a eu un parcours de vie impressionnant. Après son enfance sur la côte nord, vint la période des études au
collège :

– découverte de la littérature,
– de la poésie,
– du théâtre
– et de nombreux autres plaisirs de la vie qu’il continue toujours d’apprécier et de cultiver.

Il y cultiva aussi sa verve et de son souci du bon mot ? Vous aurez probablement remarqué que son sens de la répartie et sa vivacité d’esprit font de Mario un interlocuteur captivant, voire même parfois déconcertant. Je peux dire de Mario qui est un passionné. Ce n’est donc pas surprenant qu’après ses études, il se soit dirigé vers l’enseignement. Après plusieurs années d’enseignement, sa passion pour la pédagogie l’incita à poursuivre sa formation et à devenir conseiller pédagogique.

N’étant pas un résistant au changement, l’arrivée des ordinateurs dans nos écoles a été une autre occasion de développer une nouvelle forme de passion « technopédagogique ». Très tôt, il s’impliqua dans l’AQUOPS, de simple bénévole, à animateur, membre du CA, responsable puis instigateur et organisateur des journées thématiques, on peut dire que Mario touche à tout.

Dans le concret, cette implication veut dire :

– des centaines de téléphones et de courriels pour trouver des animatrices et des animateurs de qualité
– des démarches dans la recherche de conférenciers ?
– de nombreuses lectures et heures de navigations sur le Web,
– d’autres téléphones, courriels et voyages pour s’assurer d’un lien cohérent entre le discours du conférencier et la thématique du colloque.
– Et que dire de ses envolées sur le choix de ces fameuses thématiques ?
– J’oubliais aussi sa participation active dans les négociations avec les administrations des centres de congrès, les ateliers-visites à l’extérieur et avec les fournisseurs d’autobus.

Çà, c’était la préparation du colloque (et j’en oublie certainement beaucoup). Le colloque lui : Ça commence par la « run de lait ». Et oui, c’est Mario qui est notre camionneur, partir tôt de Lévis, pour se rendre à Ste-Hyacinthe, chez Apple, aux bureaux de l’AQUOPS, puis à Drummondville pour charger tout le matériel, revenir à Québec décharger le tout avant 17:00 et retourner porter le camion avant 18:00, c’est tout un exploit.

Mario, c’est aussi le gars d’expérience. Arrivé très tôt et parti très tard, ses journées sont toujours bien remplies. Son expérience lui permet de négocier habilement avec l’administration, les hôtels et les transports pour avoir le plus de services au moindre coût possible et ce, toujours avec le sourire…(lui et les gens avec qui il traite). Il fait des pieds et des mains pour trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés par les animatrices et animateurs d’ateliers. Il accompagne les congressistes perdus à leurs ateliers en leur tenant un discours généralement assez abracadabrant. On l’a souvent vu se costumer pour apporter une couleur toute particulière aux déplacements des congressistes.

Après le colloque, lorsque tout est ramassé et emballé, que tout semble terminé et que tout le monde est brûlé et sur le dos, Mario reprend le collier et retourne faire sa « run de lait » en sens inverse. Vous comprendrez peut-être que malgré sa bonne humeur traditionnelle, lorsqu’on le côtoie de plus près, on découvre parfois son côté irritable. Jadis, on pouvait le flatter dans le sens du poil pour lui redonner sa bonne humeur mais maintenant qu’il a les cheveux raides sur la tête, c’est plus difficile… Quand on regarde ça, on s’imagine qu’il travaille à plein temps pour l’AQUOPS… et bien non. Malgré le fait qu’il soit à la retraite, et impliqué dans l’AQUOPS jusqu’aux yeux, on le voit encore animer des ateliers dans les écoles :

– nouvelles stratégies pédagogiques
– conteur
– ressource en résolution de problèmes où il ne manque pas de lancer sa fameuse question : Les poissons pètent-ils ?

Son implication ne sert pas que l’organisation AQUOPS mais bien tous les membres ainsi que les enseignantes, enseignants et leurs élèves qu’ils contaminent après leur passage au colloque.

Pour tout ça et pour tout ce qu’il fait que j’ai oublié ou pas encore découvert…

CHAPO Mario !

Il fait des pieds et des mains pour trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés.